La filière métallurgie française est positionnée sur des spécialités et une ingénierie de pointe, le nombre de chercheurs étant toutefois identifié comme maillon faible. La capacité à industrialiser le recyclage des métaux issus des batteries électriques est sensible du point de vue de la souveraineté et permettrait de consolider la place de la France dans les métaux non ferreux et spéciaux.
La filière métallurgique française représente environ 1% des tonnages mondiaux produits :
- pays n°15 mondial en sidérurgie,
- n°3 européen en sidérurgie et transformation de métaux,
- n°6 européen en métaux non-ferreux et précieux
Evaluation de son positionnement :
Bon positionnement pour ce qui concerne :
- L'ingénierie française en matériaux métalliques encore en pointe mais ayant perdu son leadership mondial
- Le fonctionnement des liens entre recherche publique et industrielle. Les nombreux laboratoires publics de grande taille et permettant la mise à disposition de compétences sur un temps long
- Les spécialisations produits (aciers plats, longs, spéciaux). Des acteurs français aux premiers plans au niveau mondial sur quelques spécialités (chrome, titane, acier sans soudure…)
Positionnement moyen pour ce qui concerne :
- La dépendance à des cours mondiaux tirés vers le bas en métaux primaires et recyclés
Positionnement non favorable :
- Les pays asiatiques captant une partie croissante de la valeur aval (transformation des métaux). Forte concurrence intra-UE (Allemagne, Italie)
- Peu de sites positionnés sur la transformation de métaux « high tech » (titane, lithium, cobalt…)