- Une baisse du nombre des niveaux 3, noté depuis quelques années, qui devrait se poursuivre. --> C’est la conséquence de la diminution du besoin en ouvriers de 1er niveau.
- Exemple : Ils sont encore particulièrement nombreux dans les entreprises de traitement de surface qui intègrent encore de nombreuses tâches manuelles peu qualifiées, mais deviennent de plus en plus menacés.
- Une offre CAP qui répond de moins en moins aux besoins des entreprises, en recherche de profils plus qualifiés.
- Exemple dans le secteur du décolletage
- Une baisse du nombre de diplômes. Exemples :
- il n'y a plus de CAP en chaudronnerie : "réalisation en chaudronnerie industrielle"
- il n'y a plus de CAP soudure
- il n’y a plus de CAP en usinage à ça démarre au bac pro.
- il n'y a que 2 CAP spécifiques décolletage
-
- Un besoin de développer les formations de tutorat / transfert de savoir-faire.
Impacts communs avec le niveau 4 :
- Une baisse de niveau des jeunes diplômés :
- Exemple : en Nouvelle Aquitaine, perte des connaissances socles en métallurgie, manque de motivation et d'implication des jeunes diplômés, orientation des étudiants "par défaut" vers les métiers de l'industrie (en particulier pour les niveaux V).
- Pour le secteur métallurgie :
- Une offre très faible de formation initiale (d'autant plus que près de 3/4 des diplômés continuent leurs études) ...
- ... une compétence métier toutefois indispensable qui est alors dispensée en interne entreprise.
- Pour le secteur du décolletage :
- Des formations parfois encore trop tournées vers le théorique et pas suffisamment dans l'applicatif.
- Une moindre maîtrise des bases : lecture de plan, calcul d'une vitesse de rotation, d'une hauteur d'angle, trigonométrie, éléments de constitution d'une matière, isostatisme, notions de coupe et d'affutage, anglais (a minima écrit) ...
- Un recours à l'apprentissage et à l'alternance généralement apprécié
Impacts communs avec le niveau 4 et 5 :
- Une spécificité de la formation soudeur-assembleur :
- De nombreuses formations disponibles mais qui ne prennent pas en compte l’évolution actuelle et les différentes techniques d’assemblage.
- Des formations qui restent très traditionnelles et ne prennent pas ou peu en compte les nouveaux formats qui pourraient rendre les formations plus attractives.
- Une diminution des effectifs dans les formations pour le secteur métallurgique.
- Des ajustements plébiscités dans les formations techniques :
- un manque de culture du monde professionnel des jeunes formés (savoir faire un CV, …).
- des formations de type Bac pro / BTS devenues trop « théoriques » au détriment du travail manuel/pratique.
- un accueil des apprentis en entreprise, bénéficiant d'un cadre réglementaire spécifique.
- Exemple : la manipulation sur machines est strictement encadrée (déclaration et formation le cas échéant).
- des carences dans la formation des étudiants vis-à-vis des besoins des industriels : manque d’habilitation électrique nécessaire, lacunes pour la lecture de plan, perte de l’apprentissage sur machines conventionnelles (Vs. Commande numérique).