L’Insee mesure la valeur ajoutée par secteur (non par filière) avec toutefois des incomplétudes ou des regroupements de secteurs pour des raisons de secret statistique. Ces données statistiques permettent de comparer la valeur ajoutée créée rapportée au nombre de salariés en ETP selon la catégorie d’entreprises et le secteur ainsi que vis-à-vis de l’ensemble de l’industrie manufacturière (indice 100). La comparaison montre que les filières de la métallurgie se situent toutes en dessous de la moyenne de l’industrie manufacturière pour tout ou partie des entreprises selon la taille et le secteur : renforcer leur valeur ajoutée est un défi déterminant.
Les ressources de l'observatoire de la métallurgie
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Toutes les ressources présentes ici proviennent des études menées par l'Observatoire de la métallurgie depuis 2012. Vous y retrouverez l'essentiel : l’évolution des métiers, des compétences et des qualifications dans les différents secteurs de la métallurgie.
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Les 4 défis majeursAncrage territorial et mondialisationFocus sur la valeur ajoutée
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Les 4 défis majeursAncrage territorial et mondialisationFocus sur la dépendance aux intrants étrangers
En 20 ans, la France s'est davantage insérée dans les Chaînes de Valeur Mondiales (CVM) permettant aux entreprises de développer des activités à plus haute valeur ajoutée et d’accroître leur compétitivité à l’export et sur le marché intérieur.
Toutefois, des phénomènes de concentration d’approvisionnement sont intervenus, créant des vulnérabilités : les approvisionnements issus de certaines terres rares pour l’Electronique sont ainsi concentrés sur un nombre réduit de pays non européens
La production industrielle en France inclut 50% d'intrants étrangers en Electronique et Matériels de transport et près de 40% en Sidérurgie/Métallurgie
- L’insertion dans les CVM est commune à l'ensemble des pays européens. Toutes industries confondues, la France est moins dépendante que l'Allemagne aux intrants étrangers mais davantage que l’Italie (Italie 30%, France 39%, Allemagne 45%)
Les produits métallurgiques dont certaines terres rares utilisées dans l'électronique de pointe font partie des produits vulnérables
- Terres rares vulnérables (scandium, yttrium) : concentration des importations sur un nombre réduit de pays partenaires hors Europe
- A l’échelle européenne, les terres rares et des dérivés de magnésium vulnérables sont identifiés par la Commission européenne comme matières premières critiques pour des activités stratégiques telles que l’impression 3D et la Défense
- Certaines lampes LED sont des produits vulnérables : le nombre de pays fournisseurs est faible ; la Chine en est le principal fournisseur pour l'ensemble du monde, avec un risque élevé de pénurie en cas de choc.
Le graphique qui suit a pour source le ministère de l’Economie, des Finances et de la Relance : Étude publiée en décembre 2020 dans la cadre du débat relancé à l’occasion de la crise Covid sur les dépendances de la production nationale vis-à-vis des approvisionnements depuis l'étranger
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Les 4 défis majeursAncrage territorial et mondialisationMétallurgie
La crise économique liée à la Covid-19 a fragilisé des entreprises (reports de commandes, délais de paiement allongés, prospection à l’international limitée…) et s’avère d’une telle ampleur et durée qu’elle pose la question de la survie de nombre d’entreprises en particulier dans l’aéronautique civile (horizon 3-5 ans). La crise pose par ailleurs la question des possibilités de réindustrialisation pour limiter les dépendances et ne pas risquer de porter atteinte à la souveraineté de la France.
La (ré)industrialisation dans une logique de souveraineté et résilience économique
Les risques d’atteinte à la souveraineté industrielle concernent trois filières quant aux liens de dépendance avec l’Asie : il s’agit de la métallurgie, de l’électronique et de l’automobile. Avec la crise de la Covid-19, la fragilisation financière de certaines entreprises met à mal la résilience des filières Métallurgie et Electronique ; les difficultés sont décuplées pour l’électronique du fait des difficultés d’approvisionnements de Chine. Ces défis sont pris en compte dans le plan de relance :
Pour la métallurgie, il faut prévoir un renforcement des conditions d’approvisionnement durable et compétitif en matières primaires et secondaires ; renforcement de la production de métaux et alliages essentiels à l’industrie ; enjeu de valorisation de la production bas carbone en France
Les pouvoirs publics français et européens se doivent en tant que donneurs d’ordre, régulateurs et/ou coordinateurs de politique publique de mettre en place un cadre industriel cohérent et porteur afin de donner de la visibilité aux investissements de long terme et pour soutenir la compétitivité des acteurs européens vis-à-vis des autres zones.
L'adaptation des actions de régulation et de coordination de l’Union Européenne
Il y a un enjeu de maintien des actions antidumping sur les importations d’acier et d’aluminium dans un contexte de cours mondiaux très bas guidés par la stratégie chinoise de surcapacité
Les facteurs clés à maîtriser, spécifiques à la filière, sont :
- Les matériaux de pointe, les matériaux spéciaux, les matériaux liés au stockage de l'énergie
- La régulation UE anti-dumping