L’Electronique a de nombreuses activités jugées critiques au regard d’une position française faisant bonne figure en Europe mais ayant pâtit d’une déstructuration et d’une dépendance élevée aux importations hors UE. Les spécialisations en Electrique et l’excellence en Numérique renvoient à des activités critiques en maîtrise technologique et commercial.
La filière électronique française représente environ 1% du CA mondial en cartes et composants :
- n°1 européen en cartes
- n°2 européen en composants.
La filière électrique française représente de 3 à 4% du CA mondial sur certains segments (fils et câbles, moteurs)
Evaluation de son positionnement :
Bon positionnement pour ce qui concerne :
- Electronique embarquée : présence de systémiers d’envergure mondiale (Aéronautique/Spatial, Automobile, Ferroviaire)
- Nanoélectronique : technologies française (FDSOI) et américaine les deux plus avancées au monde
- Electrique : premiers rôles européens sur plusieurs segments (fibre optique, câbles, installations électriques, batteries…). Des acteurs français aux premiers plans au niveau mondial
- Numérique : plusieurs leaders mondiaux d’édition de logiciels. Excellence de la R&D software, sphère académique reconnue mondialement
Positionnement non favorable du fait :
(Les donneurs d’ordre ont privilégié depuis 20 ans les achats à bas prix pour accroître leur compétitivité)
- Pour l'électronique :
- d'une forte dépendance asiatique en approvisionnement de composants, en dépit d’une chaîne industrielle complète en France (équipements, composants, cartes), pour systèmes embarqués et indépendants. Filière ayant perdu en 20 ans sa structuration, sa lisibilité et sa visibilité
- Pour l'électronique embarquée :
- d'une présence de systémiers d’envergure mondiale