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Métier d'origine : technicien contrôle qualité Passerelle possible vers le métier : technicien d'essais
Ecart de compétences décelé et parcours professionnalisant possible :
--> Difficulté moyenne
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Les formations sont peu nombreuses et n'attirent pas toujours beaucoup de candidats.
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Ce métier d'abord recherché dans le secteur ferroviaire attire désormais d'autres secteurs ( automobile, ...).
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Les entreprises industrielles font face à 4 défis majeurs :
Ces défis sont interdépendants. Voici quelques cas structurants :
L’Insee mesure la valeur ajoutée par secteur (non par filière) avec toutefois des incomplétudes ou des regroupements de secteurs pour des raisons de secret statistique. Ces données statistiques permettent de comparer la valeur ajoutée créée rapportée au nombre de salariés en ETP selon la catégorie d’entreprises et le secteur ainsi que vis-à-vis de l’ensemble de l’industrie manufacturière (indice 100). La comparaison montre que les filières de la métallurgie se situent toutes en dessous de la moyenne de l’industrie manufacturière pour tout ou partie des entreprises selon la taille et le secteur : renforcer leur valeur ajoutée est un défi déterminant.
En 20 ans, la France s'est davantage insérée dans les Chaînes de Valeur Mondiales (CVM) permettant aux entreprises de développer des activités à plus haute valeur ajoutée et d’accroître leur compétitivité à l’export et sur le marché intérieur.
Toutefois, des phénomènes de concentration d’approvisionnement sont intervenus, créant des vulnérabilités : les approvisionnements issus de certaines terres rares pour l’Electronique sont ainsi concentrés sur un nombre réduit de pays non européens
La production industrielle en France inclut 50% d'intrants étrangers en Electronique et Matériels de transport et près de 40% en Sidérurgie/Métallurgie
Les produits métallurgiques dont certaines terres rares utilisées dans l'électronique de pointe font partie des produits vulnérables
Le graphique qui suit a pour source le ministère de l’Economie, des Finances et de la Relance : Étude publiée en décembre 2020 dans la cadre du débat relancé à l’occasion de la crise Covid sur les dépendances de la production nationale vis-à-vis des approvisionnements depuis l'étranger
Les principaux constats pour les industries mécaniques concernent :
Des partenariats qui se développent avec les écoles, les centres de formation, les centres de recherche.
Des pactes de « non débauchage » sont mis en œuvre au sein de certains bassins d’emploi, en revanche pas de pactes de « non embauchage » d’un candidat salarié d’une autre structure.
En synthèse : À l’image de l’ensemble des industries, les entreprises de la mécanique font face aux mêmes enjeux/souhaits pour améliorer leurs positions:
La crise économique liée à la Covid-19 a fragilisé des entreprises (reports de commandes, délais de paiement allongés, prospection à l’international limitée…) et s’avère d’une telle ampleur et durée qu’elle pose la question de la survie de nombre d’entreprises en particulier dans l’aéronautique civile (horizon 3-5 ans). La crise pose par ailleurs la question des possibilités de réindustrialisation pour limiter les dépendances et ne pas risquer de porter atteinte à la souveraineté de la France.
La (ré)industrialisation dans une logique de souveraineté et résilience économique
Les risques d’atteinte à la souveraineté industrielle concernent trois filières quant aux liens de dépendance avec l’Asie : il s’agit de la métallurgie, de l’électronique et de l’automobile. Avec la crise de la Covid-19, la fragilisation financière de certaines entreprises met à mal la résilience des filières Métallurgie et Electronique ; les difficultés sont décuplées pour l’électronique du fait des difficultés d’approvisionnements de Chine. Ces défis sont pris en compte dans le plan de relance :
Pour la métallurgie, il faut prévoir un renforcement des conditions d’approvisionnement durable et compétitif en matières primaires et secondaires ; renforcement de la production de métaux et alliages essentiels à l’industrie ; enjeu de valorisation de la production bas carbone en France
Les pouvoirs publics français et européens se doivent en tant que donneurs d’ordre, régulateurs et/ou coordinateurs de politique publique de mettre en place un cadre industriel cohérent et porteur afin de donner de la visibilité aux investissements de long terme et pour soutenir la compétitivité des acteurs européens vis-à-vis des autres zones.
L'adaptation des actions de régulation et de coordination de l’Union Européenne
Il y a un enjeu de maintien des actions antidumping sur les importations d’acier et d’aluminium dans un contexte de cours mondiaux très bas guidés par la stratégie chinoise de surcapacité
Les facteurs clés à maîtriser, spécifiques à la filière, sont :
Eco-conception, filières de recyclage, nouveaux matériaux et nouvelles propulsions constituent des défis industriels pour des solutions économiquement viables, tout en favorisant un renouveau industriel. La compétitivité bas carbone de l’Europe est néanmoins un point de vigilance.
A l’échelle de l’entreprise ou des zones industrielles, dans les territoires la transition écologique reste à approfondir et à généraliser à tous pour optimiser les ressources, limiter les externalités et répondre aux attentes des salariés et de la société.
Objectif 2050 et Green Deal européen implique une accélération institutionnelle. La priorité est donnée par les politiques publiques à la décarbonation des produits et des processus de production, nécessitant de nouvelles technologies
Les principaux constats pour les industries mécaniques sont :
Positionnement - engagement
Attractivité - recrutement :
En synthèse :
1/ Une transition écologique qui ne se limite pas à des obligations réglementaires, mais qui représente un véritable enjeu stratégique et l’opportunité de coconstruire de nouvelles solutions
2/ Une complexité des enjeux qui nécessite une approche transversale et systémique pour assurer l'engagement de toutes les parties prenantes
3/ Une compréhension partagée et un équilibre à trouver entre les coûts supplémentaires et le partage de la valeur, ce qui nécessite une logique partenariale vs des mises en concurrence
4/ L’engagement écologique : un facteur de différenciation positif dans le recrutement et la fidélisation du personnel, avec des impacts sur la qualité de vie et des conditions de travail pour l’industrie de demain
5/ Une implication opérationnelle avec la mise en œuvre d'actions concrètes (mesure de la consommation, création de comités RSE, remplacement de flottes de véhicules, systèmes mécaniques avec moins de friction…)
6/ Des obstacles financiers qui soulignent la complexité du processus et la nécessité d’une meilleure visibilité sur les financements, l'obtention de subventions, des démarches de conseils et d’accompagnement adaptés
7/ Un besoin d’accompagnement à la montée en compétences avec des besoins de formation croissants
8/ Une attention est à porter quant à l’équilibre entre l’exploitation du numérique au service de l’accélération de la transition écologique, et les impacts générés comme partie du problème (effets rebonds)
Décupler les gains d’innovation suppose de lier progrès technologiques et inventivité managériale et organisationnelle, à l’échelle de l’entreprise, TPE, PME, ETI ou collective dans un territoire.
Ce défi implique de stimuler la capacité d’innovation dans tous les domaines (offre, méthodes), en se saisissant des opportunités permises par le numérique et en encourageant la dynamique collaborative, en interne et avec
l’écosystème.
La notion d’innovation s'élargit : Elle concerne non seulement les produits et les technologies, mais on parle aussi d'innovation en termes de méthodes, de management et de dynamique collaborative au sein des filières
Les principaux constats pour les industries mécaniques sont :
Les investissements dans des installations automatisées et robotisées sont engagés. De même, la fabrication de petites séries s’appuie, à minima, sur des machines à commande numérique, limitant des investissements difficiles à amortir
L’analyse et les suggestions d’amélioration des process grâce aux data sont en cours et à poursuivre, même si les temps d’analyse peuvent mobiliser trop largement l’encadrement
L’IA est prometteuse car elle peut permettre d’accéder rapidement à des gains de productivité ou de process en s’appuyant sur capteurs connectés et données de l’ERP déjà présents dans les entreprises. Néanmoins, l’investissement nécessaire et le retour sur investissement difficiles à évaluer resteront des freins selon la taille de l’entreprise
Si de nombreuses entreprises ont engagé la formation des encadrants intermédiaires, un accent est à porter sur l’appropriation des nouvelles tendances et modes de travail, pour gagner en efficacité relationnelle et opérationnelle.
En synthèse : Les sujets d’innovation porteront donc sur :
1/ Dans un marché industriel / mécanique globalement stable, les gains de productivité sont fondamentaux pour assurer la pérennité des entreprises et leur capacité à capter des marchés et des clients.
Ces gains sont nécessairement multiformes :
2/
La modernisation du parc machine et des équipements est un véritable enjeu d’autant que les montants des investissements restent sensibles
La dématérialisation semble être un sujet maitrisé même si le suivi et la mise à niveau restent un point de vigilance
Concernant les technologies en développement (industrie du futur), si les capteurs connectés, les robots et cobots équipent de plus en plus d’installations, le renforcement de certains cas d’usages par l’intégration de la fabrication additive et de l’IA, de façon rentable, nécessite d’être examinée
3/
Les nouvelles formes de travail impactent les pratiques, exigeant une transformation managériale pour passer d'une approche verticale à une organisation plus horizontale en réseau.
Les attentes résident dans l'adoption d'un management basé sur la confiance et dans la mise en place de tuteurs reconnus pour favoriser l'intégration et la fidélisation.
Néanmoins, les candidats sont de moins en moins nombreux à se positionner sur cette fonction, pourtant essentielle à la bonne
Il s'agit d'attirer des collaborateurs, en tenant compte des viviers locaux, en rendant lisibles les évolutions de l’industrie et en donnant du sens à ses métiers est structurant. L’implication des entreprises est déterminante.
Les besoins en compétences actuelles et de demain restent importants. L’anticipation des besoins, le recrutement
des moins de 30 ans, l’adaptation coordonnée des formations sont clés, à travers les GPECT/GEPP et la contribution active des entreprises.
Au-delà de la problématique du rééquilibrage de la pyramide des âges, sont intégrées des notions d’anticipation des besoins, de formation des collaborateurs, d’attractivité de la branche par le sens donné à ses métiers en impliquant les entreprises.
Les filières ont toutes une part de moins de 30 ans inférieure au reste de l’industrie, en moyenne de 4 points en 2019. L’enjeu d’équilibrage de la pyramide des âges est plus prégnant lorsque la part des plus de 50 ans est par ailleurs élevée. La plupart des filières disposent de marges de manœuvre concernant la progression de la part de femmes dans les effectifs.
L’enjeu de rajeunissement relatif des effectifs est plus important pour les filières Métallurgie et Electrique-Electronique & Numérique : faible part relative des moins de 30 ans et part relative élevée des 50 ans et plus
En 2014, le secteur Electronique se distinguait par une part importante des 50 ans et plus parmi les Ingénieurs et Cadres techniques (11% vs 5% pour la branche Métallurgie)
L’enjeu d’élévation de la part des femmes dans les effectifs vaut pour toutes les filières hormis l’Electrique-Electronique & Numérique ; il est par ailleurs plus important pour les filières Métallurgie et Mécanique
Ce constat ne tient pas compte des niveaux de qualification des femmes qui sont plus élevés dans la Branche Métallurgie que dans le reste de l’industrie
Les principaux constats pour les industries mécaniques sont :
Une concurrence de main d’œuvre avec les pays frontaliers
Un financement des formations qui devient une préoccupation, en particulier pour les PME de plus de 50 salariés qui n’ont plus accès aux mêmes modalités depuis la réforme de la formation de 2018 : soit un risque de ralentissement dans l’accompagnement à la montée en compétences et dans la création de valeur.
Un levier de reconnaissance des tuteurs
Concernant l’alternance, elles s’orientent majoritairement vers les formations tertiaires et de vente (56%), et seulement 32% d’entre elles se dirigent vers les technologies industrielles, mécaniques, électricité et informatique (76% pour les hommes).
Les entreprises moins impactées par les départs en retraite ont anticipé le renouvellement de main d’œuvre en intégrant des alternants notamment, ou en formant du personnel interne pour assurer le transfert des savoirs et la continuité de service.
En synthèse, les industries mécaniciennent et la branche de la métallurgie, ancrent l'accompagnement des compétences comme fondamental pour s'inscrire dans une industrie forte et attractive :
1/ Attractivité, recrutement, fidélisation : Les entreprises de la mécanique sont confrontées à une pénurie de profils qualifiés, renforcée par un niveau de compétences à faire évoluer.
Cette réalité, constatée au niveau de la Branche de la métallurgie, génère une concurrence accrue entre employeurs concernant les profils les plus expérimentés, accentuée par des niveaux de rémunération et des conditions de travail insuffisamment attractifs».
La complexification des postes, des marchés et les attentes personnalisées des candidats renforcent les difficultés.
2/ Compétences, Formation, Certification : Le besoin d'acquérir des compétences spécifiques est nécessaire pour faire face à la diversification, à la pénurie de main-d'œuvre qualifiée, aux transitions numérique et écologique.
Il parait également comme crucial de renforcer l'attractivité des formations aux métiers traditionnels tout en valorisant les formations de niveau technicien.
Les difficultés liées au financement des formations représentent une problématique pour accompagner la montée en compétences des professionnels.
3/ Alternance : L'alternance émerge comme un levier de plus en plus efficace pour anticiper les besoins de recrutement, maintenir l'apprentissage des compétences traditionnelles, et introduire de nouvelles qualifications en lien avec les nouvelles technologies.
Cependant, les difficultés d'attractivité subsistent, en particulier pour les métiers techniques et manuels, renforcées par un défaut d'harmonisation des rythmes centres de formation / entreprises.
De même, l'alternance représente un réel investissement et l'incertitude sur la poursuite de la relation contractuelle après la formation demeure.
4/ Féminisation : Bien que la féminisation soit envisagée comme une réponse aux difficultés de recrutement aussi bien au niveau des entreprises de la mécanique qu’au niveau de la Branche de métallurgie, la situation reste globalement stable.
L'INSEE souligne une baisse des femmes sur les métiers peu qualifiés et une progression dans les emplois plus qualifiés par définition moins nombreux.
Les femmes occupent principalement des postes administratifs, et une représentation moindre en production . Encourager l'intérêt des femmes et diversifier les métiers accessibles apparaissent comme des solutions.
5/ Pyramide des âges : La pyramide des âges au sein de la métallurgie indique un manque de salariés de moins de 30 ans pour assurer la relève.
Les départs en retraite impactent 45% des entreprises de la mécanique, nécessitant un renouvellement de main-d'œuvre.
L'intégration d'alternants se présente ainsi comme une solution anticipatrice, mais l’attractivité des candidats demeure un défi.
La filière automobile française est positionnée sur de l’assemblage et de la R&D, domaines sensibles en termes de maîtrise technologique et de souveraineté au regard de la transition énergétique des véhicules. La R&D en véhicule numérique est jugée clé pour demeurer au niveau de la concurrence mondiale.
La filière Automobile française, c'est environ 2,4% des véhicules assemblés au monde et 3% du CA du top-32 mondial des équipementiers.
Evaluation de son positionnement :
Bon positionnement pour ce qui concerne du fait :
Positionnement moyen du fait :
Positionnement non favorable du fait :
La filière ferroviaire française dispose d’une chaîne de valeur complète lui permettant d’occuper les tous premiers rangs mondiaux. Toutefois, face à une compétitivité qui s’érode, l’excellence opérationnelle, les savoir-faire fondamentaux et la maîtrise technologique de l’électronique sont des activités clés.
La filière Ferroviaire française représente environ 3,5% du CA mondial en système ferroviaire (matériel roulant, équipements de matériel roulant, signalisation, infrastructure) :
Evaluation de son positionnement :
Bon positionnement pour ce qui concerne :
Positionnement moyen pour ce qui concerne :
Positionnement non favorable :
La filière naval / EMR dispose d’une chaîne de valeur complète et duale lui conférant une position de premiers plans au niveau mondial en exportations militaires, avec des enjeux de souveraineté à la clé.
La filière métallurgique française représente environ 10% du CA mondial :
Evaluation de son positionnement :
Bon positionnement pour ce qui concerne :
Positionnement moyen pour ce qui concerne :
La crise COVID a souligné les dépendances vis-à-vis des chaînes de valeur
L’insertion des filières françaises dans les chaînes de valeur internationales traduit leur contribution à l’économie mondiale. La contrepartie en est la dépendance vis-à-vis des maillons amont.
Cette dépendance devient un risque lorsqu’elle est concentrée sur un petit nombre d’acteurs ou de pays avec lesquels les approvisionnements peuvent être contraints voire interrompus par des risques exogènes (instabilité géopolitique, risques climatiques…).
La crise COVID et le Plan de relance ont eu pour effet d’accélérer voire d’accentuer à court terme les 4 défis de la Métallurgie :
Résilience :
L'aéronautique militaire et le spatial, le ferroviaire, la navale et certaines activités en mécanique et électrique sont assez peu impactées par la baisse de la demande.
Ces secteurs bénéficient du soutien du plan de relance toutes filières : PGE, baisse de l’impôt de production, réindustrialisation en Sidérurgie, Electronique (plan résilience) et Automobile.
Adaptation :
Elle concerne l''allongement des délais de paiement, de livraison en puces électroniques, les diversifications filière et hors filière. Pour les activités le plus impactées : moindre capacité à investir et développer et, pour quelques unes, fermetures de sites et transferts de production.
Résilience :
Cet objectif est prioritaire dans l'Automobile et confirmé dans les autres filières
•Soutien du plan de relance : aide aux investissements toutes filières en décarbonation des sites (Métallurgie), technologies vertes (hydrogène vert, Automobile, Aéronautique), économie circulaire, recyclage et réincorporation de matériaux recyclés (toutes filières) infrastructures (Ferroviaire, Naval)
Adaptation :
Certains investissements sont décalés dans le temps en Aéronautique civile (d’après les entretiens et l'enquête-étude en Occitanie).
Résilience :
Dans l'aéronautique, et l'Electrique-l'Electronique-le Numérique, il y a des nouveaux produits et services.
Dans toutes les filières, il y a poursuite des activités de R&D et BE.
On assiste au développement du télétravail, des outils virtuels, des solutions web nomades, de l’équipement numérique, de la cybersécurité.
Soutien du plan de relance dans toutes filières : subventions aux investissements de modernisation de l’outil, à l’acquisition d’équipements de fabrication additive, robotique, cobotique, réalité virtuelle et augmentée, de logiciels de conception (pour PME et ETI), aides au maintien en emploi des chercheurs publics, soutien aux technologies en numérique, spatial
Adaptation :
Les activités de R&D externalisée sont suspendues dans les filières Aéronautique et Automobile.
Résilience :
Dans toutes filières on voit se développer : de nouvelles conditions de travail (mesures sanitaires, télétravail) ; de la flexibilité et polyvalence des salariés ; le télétravail comme facteur d’attractivité des ingénieurs ; de moindres tensions locales en recrutements ; des formations en ligne et une appétence pour les formations en ligne
•Soutien du plan de relance pour toutes filières : APLD, aides à l’embauche de jeunes et d’alternants, subventions aux actions de formation pendant l’activité partielle
Adaptation :
Pour toutes filières, elle concerne le management (gestion de l’autonomie et du suivi des équipes avec le distanciel, gestion de l’imprévu). Avec le télétravail, un socle de compétences numériques et informatiques devient indispensable.
La force de la filière est sa maîtrise de l’ensemble de la chaîne de valeur (position quasi unique au niveau mondial)
Les faiblesses de la filière sont dues à :
Les forces de la filière sont :
La faiblesse de la filière est due à une forte dépendance aux approvisionnements étrangers en électronique suite à la déstructuration historique de la filière
La force de la filière est un positionnement sur des marchés spécifiques et de pointe
Les faiblesses de la filière sont :
Les forces de la filière sont :
Les faiblesses de la filière sont :
Les activités électroniques qui irriguent de nombreux secteurs industriels sont au cœur des 4 défis de la branche Métallurgie.
Les activités concernées sont :
*activité également évoquée dans l'activité critique « L’innovation pour répondre aux défis de la transition écologique »
Les activités électroniques liées aux industries mécaniques peuvent être liées aux machines de productions ou à l’intégration de cartes, processeurs, dans les ensembles fabriqués. Dans ce cas, les temps de développement sont souvent plus importants que les temps de réalisation.
L’ ingénierie devient donc fondamentale tout autant que la capacité à se fournir en systèmes complexes, puis à avoir les compétences d’assemblage et de réparation le cas échéant.
Les enjeux de recherche de fonctions nouvelles, de diminution des coûts, de plus d’intégration des microsystèmes, des MEMS, microsystèmes électromécaniques ( combinaisons de savoirs faire électronique, informatique, chimique, mécanique, optique et de connaissance des matériaux : silicium, métaux, polymères, ...), des nanotechnologies sont également des enjeux.
Pour préserver / développer la souveraineté (du pays) et un bon niveau d’activité et d’emploi sur le territoire grâce à une performance accrue, 2 points sont aussi à développer pour ce qui concerne les activités électroniques :
Développement d'un écosystème d'offreurs de solutions :
Les activités suivantes sont concernées :
Electronique de puissance (conception, tests, contrôles)
Les activités suivantes sont concernées :
Industrialisation et fabrication électronique
Les activités suivantes sont concernées
Conception physique en électronique
Ingénierie électronique (produits, logiciels)
Conception de systèmes électronique embarqués
Les activités suivantes sont concernées :
Electrotechnique
La force et l'horizon d'impact de cette activité
Les leviers de cette activité sont :
Les principaux leviers d’accompagnement de cette activité critique sont :
La transition écologique s’accélère, incitant ou obligeant les industriels à revoir, parfois profondément, leur offre de service et leurs processus industriels. L’ensemble de la chaîne de valeur est concerné, en amont et en aval.
Les activités concernées sont :
* Activité également évoquée dans « Activités électroniques»
La transition écologique s’impose à toutes les filières, elle est principalement mise en place par des efforts d’efficience et d’économies sur les processus, les transports, l’énergie, les matières, ...
Pour préserver / développer la souveraineté (du pays) et un bon niveau d’activité et d’emploi sur le territoire grâce à une performance accrue, 3 points sont aussi à développer pour accélérer la transition écologique :
Ecosystème :
réalisant des actions locales visibles lui permettant d’attirer des profils sensibles à ces aspects
Les activités ou métiers suivants sont concernés :
Conception et production de composants et systèmes pour nouvelles motorisations et énergies
Recherche et production de nouveaux matériaux (métalliques et composites)
Les activités suivantes sont concernées :
Savoir-faire électronumériques
L'activité suivante est concernée :
Culture environnementale socle
Les activités et métiers suivants sont concernés :
Conception, production et tests de composants et systèmes pour motorisations hydrogène
Recherche d’optimisation énergétique
Conception et gestion du cycle de vie des produits et composants
Les activités suivantes sont concernées :
Industrialisation de l’usage d’intrants issus du recyclage
Les activités ou métiers suivants sont concernés :
Electromécanique (conception, installation et maintenance de systèmes mécaniques et électriques)
La force et l'horizon d'impact de cette activité critique sont :
Les leviers de cette activité critique sont :
Les principaux leviers d’accompagnement de cette activité critique sont :
Face à la numérisation croissante des méthodes (conception, production, maintenance, vente…) et au développement de la connectivité des produits, les risques liés aux cyberattaques sont très élevés.
Les activités concernées sont :
Avec les sources d’entrées dues aux machines connectées et à des systèmes intégrant des objets connectés (IIoT), les entreprises sont plus vulnérables. Les organisations les plus performantes peuvent se doter d’un service dédié ou de consultants externes – les règles d’intrusion physiques ne doivent pas être négligées.
Pour préserver / développer la souveraineté (du pays) et un bon niveau d’activité et d’emploi sur le territoire grâce à une performance accrue, 3 points sont aussi à développer pour l’axe cybersécurité :
Partage de données clients :
Partager des données ou des outils collaboratifs en temps réel (jumeaux ; partages de données...)
Sécuriser leur supply chain (et donc mesurer la vulnérabilité globale de leur écosystème)
Pour les TPE et PME à minima appliquer les consignes suivantes : https://www.entreprises.gouv.fr/files/files/secteurs-d-activite/numerique/anssi-guide-tpe_pme-cybersecurite.pdf
https://www.bpifrance.fr/sites/default/files/2021-12/Guide%20de%20cyber.pdf
Les activités et métier suivants sont concernés :
Gestion de la cybersécurité
La force et l'horizon d'impact de cette activité critique sont :
Les leviers de cette activité critique sont :
Les principaux leviers d’accompagnement de cette activité critique sont :
La transition numérique conduit les industriels à améliorer l’outil de production et les process pour gagner toujours plus en compétitivité, individuelle ou collective. L’exploitation des données numériques à très haut niveau conditionne en bonne part les offres innovantes et l’industrie de demain.
Les activités concernées sont :
Les entreprises ont su passer de machines traditionnelles aux commandes numériques et maintenant connectées voire en réseau. Si les investissements technologiques restent un sujet en termes de retour sur investissement (ROI), la maitrise de la data disponible est sans doute encore trop embryonnaire ou trop limitée aux principaux indicateurs :
Taux de Rendement Global (TRG) – (performance des lignes) y/c les arrêts planifiés ; Taux de Rendement Synthétique (TRS) : temps d’utilisation d’un outil de production (fiabilité) ; Taux de Productivité, performance des ressources / processus ; indicateurs de délais ; gestion des stocks ; et consommation des machines avec divers capteurs connectés (IIoT). Cependant la capacité à s’assurer de la fiabilité des data, à corréler les indicateurs, analyser, modifier les processus, et les communiquer requiert d’autres compétences que l’utilisation à minima d’ERP de plus en plus performants.
Pour préserver / développer la souveraineté (du pays) et un bon niveau d’activité et d’emploi sur le territoire grâce à une performance accrue, 3 points sont à développer pour l’exploitation de la data :
Compétences : compréhension des données et simulation
Implication de l'opérateur dans la chaine de valeur :
Les activités suivantes sont concernées :
Gestion et exploitation des données numériques des produits et services
Les activités suivantes sont concernées :
Gestion et exploitation des données numériques industrielles pour optimisation des process et méthodes
Les activités suivants sont concernées :
Automatisation, robotisation des procédés
Les activités suivantes sont concernées :
Maintenance prédictive
La force et l'horizon d'impact de cette activité critique sont :
Les leviers de cette activité critique sont :
Les principaux leviers d’accompagnement de cette activité critique sont :
Les innovations technologiques et la compétition accrue au niveau mondial génèrent un besoin régulier d’innovation, de changement et d’amélioration continue de la performance. La recherche d’excellence opérationnelle est critique pour le maintien de la compétitivité de l’industrie.
Les activités concernées sont :
La création de valeur pour les industries mécaniques est un enjeu stratégique qui implique plusieurs aspects tels que l’innovation, la compétitivité, la responsabilité sociale et environnementale, la satisfaction des clients.
Pour préserver / développer la souveraineté (du pays) et un bon niveau d’activité et d’emploi sur le territoire grâce à une performance accrue, 3 points sont notamment à développer pour le renouvellement de la création de la valeur :
Piste possible : L’utilisation d’un parc machine performant combiné aux technologies numériques, (big data, robotique, ...) pour optimiser les processus, permet de réduire les coûts, d’augmenter la Valeur Ajoutée, d’accroitre son attractivité et de rester à jour de compétences.
Pistes possibles :
L'activité suivante est concernée :
Culture projet :
Les activités et métier suivants sont concernés :
Conception et vente de solutions globales, complexes
Les activités suivantes sont concernées :
Excellence opérationnelle
Ingénierie industrielle (transposition de l’ innovation en production)
Les activités suivantes sont concernées :
Conduite du changement, gestion de crise
La force et l'horizon d'impact de cette activité critique sont :
lI s'agit d'une criticité actuelle et qui pourrait s’infléchir à l’avenir en cas de succès dans le changement de culture d’entreprise
Les leviers de cette activité critique sont :
Les principaux leviers d’accompagnement de cette activité critique sont :
Sur des marchés mondialisés et où la concurrence internationale s’intensifie, il devient clé pour les entreprises de maintenir leur capacité à vendre, acheter et piloter leur supply chain.
Les activités concernées sont :
L'accès au marché pour les industries mécaniques dépend de la compétitivité qui regroupe les coûts de production liés à la performance industrielle, la fiscalité, l’énergie, la facilité d’approvisionnement des matières et des composants,.ainsi que de la capacité à offrir un avantage différenciant (taux de service, fiabilité, conception, innovation procédé, maitrise matériaux, R&D...)
Pour préserver / développer la souveraineté (du pays) et un bon niveau d’activité et d’emploi sur le territoire grâce à une performance accrue, 3 points sont aussi à développer pour faciliter l’accès au marché :
L’intégration de compétences QHSE va devenir crucial pour les entreprises, pour maitriser et/ou correspondre avec facilité aux services équivalents des donneurs d’ordres ou répondre techniquement aux marchés / appels d’offres.
Le développement de l’interculturalité s’inscrit comme nécessité, accessible via notamment la formation continue
Pistes possibles : L’intégration progressive de profils avec une appétence à se tourner vers « l’extérieur » est déterminante.
Les activités et métier suivants sont concernés :
Gestion de la Supply Chain
Les activités et métiers suivants sont concernés :
Vente technico / commerciale
Achats et critères d’achat
Les activités et métiers suivants sont concernés :
Maîtrise des langues et cultures étrangères
La force et l'horizon d'impact de cette activité critique sont :
Il s'agit d'une criticité actuelle et qui pourrait s’infléchir à l’avenir en cas de succès dans le changement de culture métier
Les leviers de cette activité critique sont :
Les principaux leviers d’accompagnement de cette activité critique sont :
La notion d’activité critique est complexe et délicate et la criticité toujours relative à un point de vue et à des dimensions. Sans prétendre unifier le débat économique, voire politique en ce domaine, un fil rouge a été retenu : identifier les activités des filières françaises de la branche Métallurgie qui sont indispensables à préserver ou à développer pour répondre aux besoins finaux du pays et maintenir un bon niveau d’activité et d’emploi sur le territoire aujourd’hui et demain.
Définie ainsi, la criticité relève de deux principales problématiques :
1er axe de criticité : les enjeux de souveraineté et de sécurité
L’ampleur de la crise de la COVID-19 a mis le projecteur sur les dépendances à l’égard d’acteurs ou de territoires étrangers et l’exigence de préserver notre indépendance dans certains domaines dits stratégiques (la Défense, l’aéronautique et le spatial, les composants électroniques pour ce qui concerne la Métallurgie). Les autres risques majeurs relatifs à la sécurité doivent aussi être contenus à l’échelle de la branche. Si les risques industriels font l’objet d’une vigilance ancienne, continue et maîtrisée, les enjeux de cybersécurité sont et seront majeurs.
2e axe de criticité : la capacité à capter les marchés actuels et futurs
Une activité peut être dite critique dès lors qu’elle est indispensable pour se maintenir sur le marché ou pour y être présent demain ou qu’elle procure un avantage compétitif majeur sur le marché européen ou à l’international.
Les facteurs d’accentuation de la criticité
La criticité est toujours multifactorielle et se joue au croisement des dimensions suivantes :
·(Non)-maîtrise de technologies clés ou des savoir-faire fondamentaux indispensables ;
·Contrainte de rythme de transition ou d’évolution (ex. calendrier des règlementations) et/ou leur portée rupturiste qui obligent à des choix stratégiques forts conditionnant des décisions d’investissement structurantes, qui exigent une capacité d’adaptation des filières dans les territoires et un accès au financement alors même que l’incertitude et le manque de visibilité peuvent être forts ;
·Difficulté à disposer des ressources humaines suffisantes en nombre et qualités en lien notamment avec l’écosystème de formation ;
·Dépendance à certains maillons clés de la chaîne de valeur ou à des maillons fragiles sur le territoire ; la force des interdépendances sectorielles peut également accentuer la criticité d’une activité à l’échelle de la branche.
Comme dans de nombreuses filières, la montée en compétences sur des postes assistés par la machine ou en supervision de systèmes, ne doit pas occulter la nécessité pour les entreprises de disposer en nombre suffisant des métiers et/ou compétences traditionnels historiques : opérateur, régleur, technicien de forge, soudeur, chaudronnier...
Pour préserver / développer la souveraineté (du pays) et un bon niveau d’activité et d’emploi sur le territoire grâce à une performance accrue, 3 points sont aussi à développer :
Pistes possibles :
Encourager la mobilité interne sur les postes ou les rôles : pour favoriser l’engagement et la transmission
Les activités suivantes sont concernées
Usinage / fabrication additive :
La force et l'horizon d'impact de cette activité
Il s'agit d'une criticité :
Les leviers de cette activité sont :
Les principaux leviers d’accompagnement de cette activité critique sont :
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