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Les compétences reposent fortement sur l'expérience.
Métier d'origine : technicien contrôle qualité Passerelle possible vers le métier : technicien d'essais
Ecart de compétences décelé et parcours professionnalisant possible :
--> Difficulté moyenne
Commentaire sur l'offre de formation existante :
Les formations sont peu nombreuses et n'attirent pas toujours beaucoup de candidats.
Commentaires sur l'offre de formation existante :
Ce métier d'abord recherché dans le secteur ferroviaire attire désormais d'autres secteurs ( automobile, ...).
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Des projets de recrutements en baisse. Des difficultés de recrutement en baisse, qui reviennent à la moyenne. Une inadéquation quantitative potentielle mais qui ne se retrouve pas dans les chiffres de difficultés de recrutement. Effort de formation à priori à soutenir au regard de l’absence de diplômés permettant un accès direct au métier, opportunité de création d’une mention complémentaire de niveau IV.
Certains ajustements dans les programmes de formation sont nécessaires pour renforcer les connaissances «cœur de métier» :
- Les connaissances liées à la technologie des matériaux, aux outils de coupe
- Formation en mécanique plus poussée
- Plus de métrologie pour développer l’autonomie par l’autocontrôle
- Renforcer la formation à la géométrie puis trigonométrie
- Développer l’analyse de fabrication
- Connaissance de l’entreprise / chaine de la valeur
Une modification des pratiques pédagogiques est à envisager :
- Utiliser la programmation par apprentissage pour apprendre à manipuler la machine et la programmer sans risque de casse
- Utiliser la géométrie descriptive pour développer les capacités à passer du 2D en 3D
- Systématiser l’utilisation de l’analyse de fabrication à chaque réalisation : une méthodologie, un mode de raisonnement qui doit devenir automatique et répond à « réfléchir avant d’agir »
- Travailler en process, en mode projet
Par ailleurs, on note peu d'évolution technique-métier.
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Les entreprises industrielles font face à 4 défis majeurs :
Ces défis sont interdépendants. Voici quelques cas structurants :
Dans un contexte de marchés mondialisés, relever le défi de l’ancrage territorial suppose de renforcer la performance et l’apport de valeur à tous les maillons des filières et de disposer des compétences pour ce faire.
Ce défi a partie liée avec une politique industrielle ambitieuse et un cadre européen lisible permettant de cadrer les investissements et d’assoir le renforcement de la compétitivité de l’industrie européenne.
L’ancrage industriel dans les territoires est sous pression d’une concurrence intensifiée des pays à bas coûts, de pays émergents montant en gamme et de dépendances d’approvisionnement exacerbées par les crises systémiques, notamment la crise Covid.
L’Insee mesure la valeur ajoutée par secteur (non par filière) avec toutefois des incomplétudes ou des regroupements de secteurs pour des raisons de secret statistique. Ces données statistiques permettent de comparer la valeur ajoutée créée rapportée au nombre de salariés en ETP selon la catégorie d’entreprises et le secteur ainsi que vis-à-vis de l’ensemble de l’industrie manufacturière (indice 100). La comparaison montre que les filières de la métallurgie se situent toutes en dessous de la moyenne de l’industrie manufacturière pour tout ou partie des entreprises selon la taille et le secteur : renforcer leur valeur ajoutée est un défi déterminant.
En 20 ans, la France s'est davantage insérée dans les Chaînes de Valeur Mondiales (CVM) permettant aux entreprises de développer des activités à plus haute valeur ajoutée et d’accroître leur compétitivité à l’export et sur le marché intérieur.
Toutefois, des phénomènes de concentration d’approvisionnement sont intervenus, créant des vulnérabilités : les approvisionnements issus de certaines terres rares pour l’Electronique sont ainsi concentrés sur un nombre réduit de pays non européens
La production industrielle en France inclut 50% d'intrants étrangers en Electronique et Matériels de transport et près de 40% en Sidérurgie/Métallurgie
Les produits métallurgiques dont certaines terres rares utilisées dans l'électronique de pointe font partie des produits vulnérables
Le graphique qui suit a pour source le ministère de l’Economie, des Finances et de la Relance : Étude publiée en décembre 2020 dans la cadre du débat relancé à l’occasion de la crise Covid sur les dépendances de la production nationale vis-à-vis des approvisionnements depuis l'étranger
La crise économique liée à la Covid-19 a fragilisé des entreprises (reports de commandes, délais de paiement allongés, prospection à l’international limitée…) et s’avère d’une telle ampleur et durée qu’elle pose la question de la survie de nombre d’entreprises en particulier dans l’aéronautique civile (horizon 3-5 ans). La crise pose par ailleurs la question des possibilités de réindustrialisation pour limiter les dépendances et ne pas risquer de porter atteinte à la souveraineté de la France.
La survie à la crise économique consécutive à la Covid-19
L’Aéronautique civile est sévèrement touchée. Tous les acteurs sont impactés et les fournisseurs s’adaptent avec des conséquences sur la filière et hors filière (diversifications hors filière avec moindre compétitivité-prix, captation d’activités précédemment sous-traitées impliquant des pertes d’activités en chaîne pour certaines PME, transferts de production vers des pays à bas coûts pour maintenir la rentabilité…)
Les pouvoirs publics français et européens se doivent en tant que donneurs d’ordre, régulateurs et/ou coordinateurs de politique publique de mettre en place un cadre industriel cohérent et porteur afin de donner de la visibilité aux investissements de long terme et pour soutenir la compétitivité des acteurs européens vis-à-vis des autres zones
L'importance de la commande publique en fabrication et capacité d’innovation
Le maintien d’un certain niveau de commande sur le segment militaire est important (à travers la loi de programmation militaire et les décisions des Etats européens) afin de faciliter la compétitivité de l’ensemble de la filière et le maintien des compétences.
Les facteurs clés à maîtriser, spécifiques à la filière, sont :
La crise économique liée à la Covid-19 a fragilisé des entreprises (reports de commandes, délais de paiement allongés, prospection à l’international limitée…) et s’avère d’une telle ampleur et durée qu’elle pose la question de la survie de nombre d’entreprises . La crise pose par ailleurs la question des possibilités de réindustrialisation pour limiter les dépendances et ne pas risquer de porter atteinte à la souveraineté de la France.
La survie à la crise économique consécutive à la Covid-19
La (ré)industrialisation dans une logique de souveraineté et résilience économique
Le facteur clé à maîtriser, spécifique à la filière Automobile, est : la diversification des activités en lien avec le déclin du diesel
La crise économique liée à la Covid-19 a fragilisé des entreprises (reports de commandes, délais de paiement allongés, prospection à l’international limitée…) et s’avère d’une telle ampleur et durée qu’elle pose la question de la survie de nombre d’entreprises en particulier dans l’aéronautique civile (horizon 3-5 ans). La crise pose par ailleurs la question des possibilités de réindustrialisation pour limiter les dépendances et ne pas risquer de porter atteinte à la souveraineté de la France.
La (ré)industrialisation dans une logique de souveraineté et résilience économique
Pour l'électronique il y a un renforcement de la production de maillons critiques de la chaîne de valeur (circuits imprimés, écrans, connecteurs industriels, certains composants électroniques passifs) au regard des activités de Défense.
Pour les marchés professionnels, il y a un développement de la conception électronique (prototypage et préséries) conférant un avantage comparatif en agilité et réactivité. Il y a un enjeu associé de reconquête de la visibilité et de la lisibilité de la filière, notamment à travers sa restructuration
Les pouvoirs publics français et européens se doivent en tant que donneurs d’ordre, régulateurs et/ou coordinateurs de politique publique de mettre en place un cadre industriel cohérent et porteur afin de donner de la visibilité aux investissements de long terme et pour soutenir la compétitivité des acteurs européens vis-à-vis des autres zones.
L'importance de la commande publique en fabrication et capacité d’innovation, pour l'électrique
Electrique : Le maintien de la commande de fibre optique produite en France est importante, et non via des importations chinoises dans le cadre de l’achèvement du plan THB (en lien avec un enjeu de souveraineté)
Electronique : Le maintien d’un certain niveau de commande sur le segment militaire est important (à travers la loi de programmation militaire et les décisions des Etats européens) afin de faciliter la compétitivité de l’ensemble de la filière et le maintien des compétences
Les pouvoirs publics français et européens se doivent en tant que donneurs d’ordre, régulateurs et/ou coordinateurs de politique publique de mettre en place un cadre industriel cohérent et porteur afin de donner de la visibilité aux investissements de long terme et pour soutenir la compétitivité des acteurs européens vis-à-vis des autres zones.
L'importance de la commande publique en fabrication et capacité d’innovation
L'implication durable de l’Etat dans le financement de la rénovation/régénération du réseau ferré, la fiabilité du système, la compétitivité du fret, apporte un appui renforcé avec le plan de relance. Il y a un enjeu de commande de matériels roulants des Régions, notamment dans le cadre de l’ouverture du marché français à de nouveaux opérateurs.
L'adaptation des actions de régulation et de coordination de l’Union Européenne
Une meilleure coordination de la R&D ferroviaire est nécessaire à l’échelle européenne, voire la mutualisation des moyens pour demeurer compétitifs face à la Chine et palier le relatif sous-investissement passé. IL y a un enjeu de cadre concurrentiel adapté dans l’accès au marché domestique (réciprocité des taux de production locale exigée)
Les facteurs clés à maîtriser, spécifiques à la filière, sont :
La crise économique liée à la Covid-19 a fragilisé des entreprises (reports de commandes, délais de paiement allongés, prospection à l’international limitée…) et s’avère d’une telle ampleur et durée qu’elle pose la question de la survie de nombre d’entreprises en particulier dans l’aéronautique civile (horizon 3-5 ans). La crise pose par ailleurs la question des possibilités de réindustrialisation pour limiter les dépendances et ne pas risquer de porter atteinte à la souveraineté de la France.
La (ré)industrialisation dans une logique de souveraineté et résilience économique
Les risques d’atteinte à la souveraineté industrielle concernent trois filières quant aux liens de dépendance avec l’Asie : il s’agit de la métallurgie, de l’électronique et de l’automobile. Avec la crise de la Covid-19, la fragilisation financière de certaines entreprises met à mal la résilience des filières Métallurgie et Electronique ; les difficultés sont décuplées pour l’électronique du fait des difficultés d’approvisionnements de Chine. Ces défis sont pris en compte dans le plan de relance :
Pour la métallurgie, il faut prévoir un renforcement des conditions d’approvisionnement durable et compétitif en matières primaires et secondaires ; renforcement de la production de métaux et alliages essentiels à l’industrie ; enjeu de valorisation de la production bas carbone en France
Les pouvoirs publics français et européens se doivent en tant que donneurs d’ordre, régulateurs et/ou coordinateurs de politique publique de mettre en place un cadre industriel cohérent et porteur afin de donner de la visibilité aux investissements de long terme et pour soutenir la compétitivité des acteurs européens vis-à-vis des autres zones.
L'adaptation des actions de régulation et de coordination de l’Union Européenne
Il y a un enjeu de maintien des actions antidumping sur les importations d’acier et d’aluminium dans un contexte de cours mondiaux très bas guidés par la stratégie chinoise de surcapacité
Les facteurs clés à maîtriser, spécifiques à la filière, sont :
Les pouvoirs publics français et européens se doivent en tant que donneurs d’ordre, régulateurs et/ou coordinateurs de politique publique de mettre en place un cadre industriel cohérent et porteur afin de donner de la visibilité aux investissements de long terme et pour soutenir la compétitivité des acteurs européens vis-à-vis des autres zones.
L'importance de la commande publique en fabrication et capacité d’innovation
Le maintien d’un certain niveau de commande sur le segment militaire est important (à travers la loi de programmation militaire et les décisions des Etats européens) afin de faciliter la compétitivité de l’ensemble de la filière et le maintien des compétences
L'adaptation des actions de régulation et de coordination de l’Union Européenne
Il y a un enjeu de facilitation de la consolidation des industriels européens (cadre concurrentiel) dans un contexte de marché mondial en croissance et face à une forte concurrence soutenue par des Etats (Asie, Russie)
Les facteurs clés à maîtriser, spécifiques à la filière Navale, sont :
Les filières sont exposées durablement à une concurrence intensifiée sur les marchés mondiaux. Face à des pays cherchant à capter une part croissante de la valeur (notamment la Chine), à de nouveaux pays entrants très compétitifs (en provenance d’Asie du Sud-Est notamment), tous tirant les prix vers le bas la pression sur la compétitivité se fait plus forte pour les donneurs d’ordre et leurs fournisseurs : il faut créer de la valeur et/ou réduire les coûts. Dans ce contexte, les entreprises et les politiques publiques doivent agir pour maintenir et favoriser l’ancrage des industries dans les territoires.
TROIS THEMES RESSORTENT :
Le renforcement de la performance des entreprises et l'apport de la valeur
La diminution de l’écart de compétitivité-coût de l’industrie entre la France et ses voisins
il s'agit de poursuivre une politique industrielle visant à corriger les déséquilibres de compétitivité-coût vis-à-vis des
principaux pays voisins (Allemagne, Italie). L’allègement des cotisations sociales ou plus récemment la baisse des impôts de production initiée dans le cadre du plan de relance vont dans ce sens.
L'appui public aux investissements dans un cadre cohérent et de long terme
Il s'agit de maintenir et poursuivre une politique industrielle de soutien aux investissements et à l’animation du développement local, un enjeu pour l’Etat, ses opérateurs, les régions et les territoires. Ce soutien est accéléré par le plan de relance
LES FACTEURS CLES A MAITRISER, COMMUNS A TOUTES LES FILIERES DE LA BRANCHE SONT :
Eco-conception, filières de recyclage, nouveaux matériaux et nouvelles propulsions constituent des défis industriels pour des solutions économiquement viables, tout en favorisant un renouveau industriel. La compétitivité bas carbone de l’Europe est néanmoins un point de vigilance.
A l’échelle de l’entreprise ou des zones industrielles, dans les territoires la transition écologique reste à approfondir et à généraliser à tous pour optimiser les ressources, limiter les externalités et répondre aux attentes des salariés et de la société.
Objectif 2050 et Green Deal européen implique une accélération institutionnelle. La priorité est donnée par les politiques publiques à la décarbonation des produits et des processus de production, nécessitant de nouvelles technologies
La décarbonation de l’économie est un pan important de la transition écologique. Ce volet fait l’objet d’une attention particulière des pouvoirs publics : un nombre croissant de réglementations vise à limiter l’empreinte carbone des secteurs d’activité à horizon 2050. Dans le cadre de la stratégie bas carbone nationale et européenne, plusieurs filières doivent se conformer à des objectifs de réduction des émissions de CO2 qui sont à engager à court terme et seront à poursuivre à horizon 2050. La réduction des émissions de CO2 passe par la décarbonation de la propulsion des vecteurs et l’efficacité énergétique de l’ensemble des fonctionnalités, évolutions nécessitant des technologies de rupture. Les donneurs d’ordre attendent de leurs fournisseurs une montée en compétences répondant à cette transition. L’enjeu est soutenu par le plan de relance à travers des aides aux investissements en technologies vertes.
Les efforts pour atteindre les objectifs de réduction des émissions de CO2 dans les transport
La réduction des émissions de CO2 renvoie à des enjeux technologiques (maturité, coûts) ayant un moindre impact environnemental (faibles émissions ou zéro émission), de contrainte d’usage (autonomie, vitesse de recharge des batteries), d’évolution des usages (écoconduite), d’infrastructures disponibles (recharge batteries, hydrogène) et de choix politique (hydrogène décarboné).
Le facteur clé à maîtriser, spécifique à la filière, concerne les propulsions alternatives
La décarbonation de l’économie est un pan important de la transition écologique. Ce volet fait l’objet d’une attention particulière des pouvoirs publics : un nombre croissant de réglementations vise à limiter l’empreinte carbone des secteurs d’activité à horizon 2050. Dans le cadre de la stratégie bas carbone nationale et européenne, plusieurs filières doivent se conformer à des objectifs de réduction des émissions de CO2 qui sont à engager à court terme et seront à poursuivre à horizon 2050. La réduction des émissions de CO2 passe par la décarbonation de la propulsion des vecteurs et l’efficacité énergétique de l’ensemble des fonctionnalités, évolutions nécessitant des technologies de rupture. Les donneurs d’ordre attendent de leurs fournisseurs une montée en compétences répondant à cette transition. L’enjeu est soutenu par le plan de relance à travers des aides aux investissements en technologies vertes.
Les efforts pour atteindre les objectifs de réduction des émissions de CO2 dans les transports
Il s'agit d'un enjeu majeur pour le transport routier qui est le mode de transport le plus émetteur de CO2 ; des objectifs contraignants à court et long termes sont à tenir.
La réduction des émissions de CO2 renvoie à des enjeux technologiques (maturité, coûts) ayant un moindre impact environnemental (faibles émissions ou zéro émission), de contrainte d’usage (autonomie, vitesse de recharge des batteries), d’évolution des usages (écoconduite), d’infrastructures disponibles (recharge batteries, hydrogène) et de choix politique (hydrogène décarboné) :
Il y a un enjeu d’accompagnement emplois, formation et passerelles au sein des entreprises de rangs 2 &3 subissant les effets des mutations technologiques (ex. repli de la production des composants liés aux motorisations diesel)
Les facteurs clés à maîtriser, spécifiques à la filière, sont :
Les facteurs clés à maîtriser, spécifiques à la filière, sont :
La décarbonation de l’économie est un pan important de la transition écologique. Ce volet fait l’objet d’une attention particulière des pouvoirs publics : un nombre croissant de réglementations vise à limiter l’empreinte carbone des secteurs d’activité à horizon 2050. Dans le cadre de la stratégie bas carbone nationale et européenne, plusieurs filières doivent se conformer à des objectifs de réduction des émissions de CO2 qui sont à engager à court terme et seront à poursuivre à horizon 2050. La réduction des émissions de CO2 passe par la décarbonation de la propulsion des vecteurs et l’efficacité énergétique de l’ensemble des fonctionnalités, évolutions nécessitant des technologies de rupture. Les donneurs d’ordre attendent de leurs fournisseurs une montée en compétences répondant à cette transition. L’enjeu est soutenu par le plan de relance à travers des aides aux investissements en technologies vertes.
Les efforts pour atteindre les objectifs de réduction des émissions de CO2 dans les transports
Il s'agit d'un enjeu majeur pour le transport routier qui est le mode de transport le plus émetteur de CO2 ; des objectifs contraignants à court et long termes sont à tenir.
La réduction des émissions de CO2 renvoie à des enjeux technologiques (maturité, coûts) ayant un moindre impact environnemental (faibles émissions ou zéro émission), de contrainte d’usage (autonomie, vitesse de recharge des batteries), d’évolution des usages (écoconduite), d’infrastructures disponibles (recharge batteries, hydrogène) et de choix politique (hydrogène décarboné).
Le facteur clé à maîtriser, spécifique à la filière, concerne les tests train hydrogène et démonstrateur 100% batterie en 2025
La décarbonation de l’économie est un pan important de la transition écologique. Ce volet fait l’objet d’une attention particulière des pouvoirs publics : un nombre croissant de réglementations vise à limiter l’empreinte carbone des secteurs d’activité à horizon 2050. Dans le cadre de la stratégie bas carbone nationale et européenne, plusieurs filières doivent se conformer à des objectifs de réduction des émissions de CO2 qui sont à engager à court terme et seront à poursuivre à horizon 2050. La réduction des émissions de CO2 passe par la décarbonation de la propulsion des vecteurs et l’efficacité énergétique de l’ensemble des fonctionnalités, évolutions nécessitant des technologies de rupture. Les donneurs d’ordre attendent de leurs fournisseurs une montée en compétences répondant à cette transition. L’enjeu est soutenu par le plan de relance à travers des aides aux investissements en technologies vertes.
Les efforts pour atteindre les objectifs de réduction des émissions de CO2 des procédés intensifs en énergie
Il y a un enjeu majeur pour la Sidérurgie/Métallurgie, cette industrie faisant partie des plus émettrices ; des investissements importants sont à engager pour permettre cette transition tout en demeurant compétitif vis-à-vis de pays n’ayant pas d’objectif bas carbone (risque de délocalisations et/ou de hausse d’importations carbonées)
--> Développement de procédés de décarbonation (capture de carbone, recours aux énergies alternatives) et d’efficacité énergétique (stockage de carbone)
Le facteur clé à maîtriser, spécifique à la filière, concerne la R&D relative à la décarbonation des procédés
La décarbonation de l’économie est un pan important de la transition écologique. Ce volet fait l’objet d’une attention particulière des pouvoirs publics : un nombre croissant de réglementations vise à limiter l’empreinte carbone des secteurs d’activité à horizon 2050. Dans le cadre de la stratégie bas carbone nationale et européenne, plusieurs filières doivent se conformer à des objectifs de réduction des émissions de CO2 qui sont à engager à court terme et seront à poursuivre à horizon 2050. La réduction des émissions de CO2 passe par la décarbonation de la propulsion des vecteurs et l’efficacité énergétique de l’ensemble des fonctionnalités, évolutions nécessitant des technologies de rupture. Les donneurs d’ordre attendent de leurs fournisseurs une montée en compétences répondant à cette transition. L’enjeu est soutenu par le plan de relance à travers des aides aux investissements en technologies vertes.
Les efforts pour atteindre les objectifs de réduction des émissions de CO2 dans les transport
La réduction des émissions de CO2 renvoie à des enjeux technologiques (maturité, coûts) ayant un moindre impact environnemental (faibles émissions ou zéro émission), de contrainte d’usage (autonomie, vitesse de recharge des batteries), d’évolution des usages (écoconduite), d’infrastructures disponibles (recharge batteries, hydrogène) et de choix politique (hydrogène décarboné).
Les facteurs clés à maîtriser, spécifiques à la filière, sont :
Pour réussir la transition écologique qui s’accélère, les industriels et leurs écosystèmes doivent mettre en œuvre et développer des process et des produits plus sobres en ressources et à faible impact sur l’environnement et la biodiversité, impliquant notamment de réduire la consommation d’énergie et de renforcer l’approche « cycle de vie ». Ce défi expose les filières à des contraintes réglementaires et normatives, mais ouvre également des opportunités : nouveaux marchés, différenciation de l’offre et évolution d’image au regard d’une conscience écologique montante dans la société.
La transition écologique renvoie à des choix politiques et pose la question d’un équilibre à trouver entre orientations vers la sobriété (voire à la décroissance) et redynamisation industrielle. Une synthèse pourrait notamment être de favoriser les chaines de valeur courtes et locales.
6 THEMES RESSORTENT :
Le renforcement de l’écoconception et de l’efficacité énergétique
L'enjeu est de maîtriser la consommation de ressources (énergie, matières, eau) sur le cycle de vie du produit (limiter au maximum l’impact d’un produit, de sa conception à sa fin de vie) ;
Il s'agit également de renforcer les possibilités de durabilité, réparabilité, maintenabilité, réemploi ou recyclage des pièces et composants.
L’optimisation énergétique des sites et des process et l’écologie circulaire sont également recherchées
L'intégration d’intrants issus de matières premières recyclées
L'enjeu est d’intégrer les intrants recyclés ou renouvelables permettant de diminuer les besoins en produits importés (logique de souveraineté), la pression matières premières et l’empreinte carbone associée
Le développement de filières de recyclage et d’activités de rétrofit
L'enjeu est de développer et/ou de structurer les filières de recyclage nécessitant des innovations technologiques et des investissements de capacités, avec l’objectif de parvenir à des modèles économiques viables (production de masse, automatisation, ex. batteries électriques)
Il s'agit également de développer des activités de rétrofit (remise à neuf ou conversion) : Mécanique, Métallurgie, Automobile
La diffusion d’une culture d’achat et de consommation bas carbone (ménages et intrants de production)
L'enjeu sociétal est de valoriser le « made in France » par exemple à travers des indicateurs des directions des achats intégrant l’empreinte carbone des produits et des sites ; de renforcer la communication grand public de sensibilisation lors des décisions d’achat ; d'intégrer davantage de clauses sociales et environnementales dans la commande publique de l’Etat (point prévu au plan de relance)
Le renforcement de la compétitivité des entreprises passe par de la création continue de valeur (nouvelles offres) et par des nouvelles manières de concevoir les produits et process pour réduire les coûts et gagner en performance individuelle et collective
Le développement de la création de valeur
Le développement de l’optimisation du cycle de vie en phase de conception
Le traitement numérique des données (IA, modélisation, simulation, jumeaux numériques, virtualisation...) génère des potentiels d’optimisation des process de fabrication et de maintenance tant de l’outil industriel que des produits. La conception optimisée du cycle de vie amène à réduire les délais lors des phases opérationnelles :
LES FACTEURS CLES A MAITRISER, COMMUNS A TOUTES LES FILIERES DE LA BRANCHE, SONT :
Décupler les gains d’innovation suppose de lier progrès technologiques et inventivité managériale et organisationnelle, à l’échelle de l’entreprise, TPE, PME, ETI ou collective dans un territoire.
Ce défi implique de stimuler la capacité d’innovation dans tous les domaines (offre, méthodes), en se saisissant des opportunités permises par le numérique et en encourageant la dynamique collaborative, en interne et avec
l’écosystème.
La notion d’innovation s'élargit : Elle concerne non seulement les produits et les technologies, mais on parle aussi d'innovation en termes de méthodes, de management et de dynamique collaborative au sein des filières
Les facteurs clés à maîtriser, spécifique à la filière, sont :
Les facteurs clés à maîtriser, spécifique à la filière, sont :
Le facteurs clé à maîtriser, spécifique à la filière, concerne la R&D énergie et les calculs
Les facteurs clés à maîtriser, spécifique à la filière, sont :
Le facteur clé à maîtriser, spécifique à la filière, concerne la fabrication additive métallique
Les facteurs clés à maîtriser, spécifique à la filière, sont :
7 THEMES RESSORTENT :
Le développement de la création de valeur
Le renforcement de la compétitivité des entreprises passe par de la création continue de valeur (nouvelles offres) et par des nouvelles manières de concevoir les produits et process pour réduire les coûts et gagner en performance individuelle et collective.
Le développement de l’optimisation du cycle de vie en phase de conception
Le traitement numérique des données (IA, modélisation, simulation, jumeaux numériques, virtualisation...) génère des potentiels d’optimisation des process de fabrication et de maintenance tant de l’outil industriel que des produits. La conception optimisée du cycle de vie amène à réduire les délais lors des phases opérationnelles :
Le développement de procédés améliorant délais, flexibilité et productivité
Les filières intègrent davantage d’automatisation et de robotisation pour certaines tâches ; cette évolution n’est toutefois pas généralisable : l’assemblage manuel de précision demeure incontournable pour certaines (ex. Mécanique, Electrique). En revanche, un degré élevé d’automatisation de la production peut constituer pour certaines filières un levier de relocalisation d’activités.
Par ailleurs, les filières ont davantage recours à des procédés numériques permettant d’assister les opérateurs :
D’autre part, les procédés de conception et fabrication permettant d’accroître la performance se diffusent :
L'amélioration de la performance collective par l’optimisation des délais
Le développement de l’innovation organisationnelle et managériale
L’innovation managériale prend de plus en plus d’importance comme levier de performance et d’attractivité pour l’entreprise
Les processus intégrant une dimension collective et partenariale prennent de plus en plus d’importance dans la création de valeur (conception et commercialisation de biens et services innovants ; open innovation, écosystème d’innovation)
Les entreprises de toute la chaîne de valeur doivent s’inscrire dans une démarche de transformation numérique pour accroître leur performance et faire évoluer leurs modèles économiques. Le numérique est porteur d’innovations permanentes et à portée systémique, avec en corollaire des enjeux forts de cybersécurité
Le développement d’innovations à portée systémique permises par l’association de l’humain et du numérique
Pour toutes les filières, le numérique est au cœur d’innovations qui transforment :
Le numérique fait évoluer les manières d’assurer les fonctions de l’entreprise et les interactions avec l’écosystème. L’innovation naît de l’enrichissement des compétences traditionnelles par le numérique, du partage des rôles entre l’humain et la machine avec l’information au cœur du système, exemples :
Le renforcement de la cybersécurité
Enjeu majeur en lien avec le développement du numérique sur toute la chaîne de valeur, qu’il s’agisse de la sécurité des sites, des processus de production ou des produits et offres de service délivrées durant leur usage.
Cet enjeu est renforcé par la hausse des attaques malveillantes d’une part, le développement à venir des échanges de données dorénavant permises par la 5G d’autre part.
LES FACTEURS CLES A MAITRISER, COMMUNS A TOUTES LES FILIERES DE LA BRANCHE, SONT :
Il s'agit d'attirer des collaborateurs, en tenant compte des viviers locaux, en rendant lisibles les évolutions de l’industrie et en donnant du sens à ses métiers est structurant. L’implication des entreprises est déterminante.
Les besoins en compétences actuelles et de demain restent importants. L’anticipation des besoins, le recrutement
des moins de 30 ans, l’adaptation coordonnée des formations sont clés, à travers les GPECT/GEPP et la contribution active des entreprises.
Au-delà de la problématique du rééquilibrage de la pyramide des âges, sont intégrées des notions d’anticipation des besoins, de formation des collaborateurs, d’attractivité de la branche par le sens donné à ses métiers en impliquant les entreprises.
Les filières ont toutes une part de moins de 30 ans inférieure au reste de l’industrie, en moyenne de 4 points en 2019. L’enjeu d’équilibrage de la pyramide des âges est plus prégnant lorsque la part des plus de 50 ans est par ailleurs élevée. La plupart des filières disposent de marges de manœuvre concernant la progression de la part de femmes dans les effectifs.
L’enjeu de rajeunissement relatif des effectifs est plus important pour les filières Métallurgie et Electrique-Electronique & Numérique : faible part relative des moins de 30 ans et part relative élevée des 50 ans et plus
En 2014, le secteur Electronique se distinguait par une part importante des 50 ans et plus parmi les Ingénieurs et Cadres techniques (11% vs 5% pour la branche Métallurgie)
L’enjeu d’élévation de la part des femmes dans les effectifs vaut pour toutes les filières hormis l’Electrique-Electronique & Numérique ; il est par ailleurs plus important pour les filières Métallurgie et Mécanique
Ce constat ne tient pas compte des niveaux de qualification des femmes qui sont plus élevés dans la Branche Métallurgie que dans le reste de l’industrie
Le facteur clé à maîtriser, spécifique à la filière, concerne les formations électroniques
Le facteur clé à maîtriser, spécifique à la filière, concerne la recherche des matériaux
4 THEMES RESSORTENT :
Les filières sont exposées à une insuffisance de compétences disponibles et qualifiées et à une faible attractivité qui constitue un frein au développement des entreprises. Les difficultés d’attractivité sont plus vives dans les territoires peu denses que dans les territoires urbains et pour les PME/fournisseurs (vs entreprises plus grandes et donneurs d’ordre).
L'attractivité et fidélisation
Face à la pénurie d’expertises très techniques et au coût élevé de la fidélisation (rémunération, formation pour les PME de plus de 50 salariés, turn-over) et dans une perspective de réindustrialisation, les filières doivent et devront jouer sur plusieurs leviers complémentaires :
Les filières évoluent dans un environnement complexe, en évolution continue. Pour demeurer performantes et attractives, elles doivent disposer des compétences essentielles pour accompagner les transformations qu’elles mettent en œuvre. L’anticipation des besoins en compétences et formations (contenus et méthodes) est un enjeu à l’échelle des entreprises et des filières.
L'anticipation des besoins en compétences et incidences sur la formation
L’enjeu du système de formation est de s’adapter au plus près des besoins des filières : le redéveloppement de filières en Electronique est crucial et urgent ; le double apprentissage technique et numérique est une nécessité. L’enjeu de financement des formations demeure prégnant compte tenu des évolutions anticipées des besoins
L'adaptation de l’offre de formation au plus près des besoins, en contenus et dispositifs
Le financement des formations initiales et continues
LES FACTEURS CLES A MAITRISER, COMMUNS A TOUTES LES FILIERES DE LA BRANCHE, SONT :
La filière aéronautique / spatial française dispose d’une chaîne de valeur complète et duale lui conférant une position de premiers plans au niveau mondial.
La filière Aéronautique et spatial française représente environ 10% du CA mondial :
Evaluation de son positionnement :
Bon positionnement pour ce qui concerne la maîtrise complète de la filière :
Positionnement moyen pour ce qui concerne :
Positionnement non favorable du fait :
La filière automobile française est positionnée sur de l’assemblage et de la R&D, domaines sensibles en termes de maîtrise technologique et de souveraineté au regard de la transition énergétique des véhicules. La R&D en véhicule numérique est jugée clé pour demeurer au niveau de la concurrence mondiale.
La filière Automobile française, c'est environ 2,4% des véhicules assemblés au monde et 3% du CA du top-32 mondial des équipementiers.
Evaluation de son positionnement :
Bon positionnement pour ce qui concerne du fait :
Positionnement moyen du fait :
Positionnement non favorable du fait :
L’Electronique a de nombreuses activités jugées critiques au regard d’une position française faisant bonne figure en Europe mais ayant pâtit d’une déstructuration et d’une dépendance élevée aux importations hors UE. Les spécialisations en Electrique et l’excellence en Numérique renvoient à des activités critiques en maîtrise technologique et commercial.
La filière électronique française représente environ 1% du CA mondial en cartes et composants :
La filière électrique française représente de 3 à 4% du CA mondial sur certains segments (fils et câbles, moteurs)
Evaluation de son positionnement :
Bon positionnement pour ce qui concerne :
Positionnement non favorable du fait :
(Les donneurs d’ordre ont privilégié depuis 20 ans les achats à bas prix pour accroître leur compétitivité)
La filière ferroviaire française dispose d’une chaîne de valeur complète lui permettant d’occuper les tous premiers rangs mondiaux. Toutefois, face à une compétitivité qui s’érode, l’excellence opérationnelle, les savoir-faire fondamentaux et la maîtrise technologique de l’électronique sont des activités clés.
La filière Ferroviaire française représente environ 3,5% du CA mondial en système ferroviaire (matériel roulant, équipements de matériel roulant, signalisation, infrastructure) :
Evaluation de son positionnement :
Bon positionnement pour ce qui concerne :
Positionnement moyen pour ce qui concerne :
Positionnement non favorable :
La filière mécanique française est positionnée sur des spécialités et niches d’excellence. La capacité à industrialiser et vendre des solutions, notamment à l’international, pourrait être renforcée au regard d’une concurrence jugée parfois meilleure.
La filière mécanique française représente environ 2,5% du CA mondial sur le périmètre total 9% en Machines-outils et 4% en Médical :
Evaluation de son positionnement :
Bon positionnement pour ce qui concerne :
Positionnement moyen du fait :
Positionnement non favorable du fait que :
La filière métallurgie française est positionnée sur des spécialités et une ingénierie de pointe, le nombre de chercheurs étant toutefois identifié comme maillon faible. La capacité à industrialiser le recyclage des métaux issus des batteries électriques est sensible du point de vue de la souveraineté et permettrait de consolider la place de la France dans les métaux non ferreux et spéciaux.
La filière métallurgique française représente environ 1% des tonnages mondiaux produits :
Evaluation de son positionnement :
Bon positionnement pour ce qui concerne :
Positionnement moyen pour ce qui concerne :
Positionnement non favorable :
La filière naval / EMR dispose d’une chaîne de valeur complète et duale lui conférant une position de premiers plans au niveau mondial en exportations militaires, avec des enjeux de souveraineté à la clé.
La filière métallurgique française représente environ 10% du CA mondial :
Evaluation de son positionnement :
Bon positionnement pour ce qui concerne :
Positionnement moyen pour ce qui concerne :
La crise COVID a souligné les dépendances vis-à-vis des chaînes de valeur
L’insertion des filières françaises dans les chaînes de valeur internationales traduit leur contribution à l’économie mondiale. La contrepartie en est la dépendance vis-à-vis des maillons amont.
Cette dépendance devient un risque lorsqu’elle est concentrée sur un petit nombre d’acteurs ou de pays avec lesquels les approvisionnements peuvent être contraints voire interrompus par des risques exogènes (instabilité géopolitique, risques climatiques…).
La crise COVID et le Plan de relance ont eu pour effet d’accélérer voire d’accentuer à court terme les 4 défis de la Métallurgie :
Résilience :
L'aéronautique militaire et le spatial, le ferroviaire, la navale et certaines activités en mécanique et électrique sont assez peu impactées par la baisse de la demande.
Ces secteurs bénéficient du soutien du plan de relance toutes filières : PGE, baisse de l’impôt de production, réindustrialisation en Sidérurgie, Electronique (plan résilience) et Automobile.
Adaptation :
Elle concerne l''allongement des délais de paiement, de livraison en puces électroniques, les diversifications filière et hors filière. Pour les activités le plus impactées : moindre capacité à investir et développer et, pour quelques unes, fermetures de sites et transferts de production.
Résilience :
Cet objectif est prioritaire dans l'Automobile et confirmé dans les autres filières
•Soutien du plan de relance : aide aux investissements toutes filières en décarbonation des sites (Métallurgie), technologies vertes (hydrogène vert, Automobile, Aéronautique), économie circulaire, recyclage et réincorporation de matériaux recyclés (toutes filières) infrastructures (Ferroviaire, Naval)
Adaptation :
Certains investissements sont décalés dans le temps en Aéronautique civile (d’après les entretiens et l'enquête-étude en Occitanie).
Résilience :
Dans l'aéronautique, et l'Electrique-l'Electronique-le Numérique, il y a des nouveaux produits et services.
Dans toutes les filières, il y a poursuite des activités de R&D et BE.
On assiste au développement du télétravail, des outils virtuels, des solutions web nomades, de l’équipement numérique, de la cybersécurité.
Soutien du plan de relance dans toutes filières : subventions aux investissements de modernisation de l’outil, à l’acquisition d’équipements de fabrication additive, robotique, cobotique, réalité virtuelle et augmentée, de logiciels de conception (pour PME et ETI), aides au maintien en emploi des chercheurs publics, soutien aux technologies en numérique, spatial
Adaptation :
Les activités de R&D externalisée sont suspendues dans les filières Aéronautique et Automobile.
Résilience :
Dans toutes filières on voit se développer : de nouvelles conditions de travail (mesures sanitaires, télétravail) ; de la flexibilité et polyvalence des salariés ; le télétravail comme facteur d’attractivité des ingénieurs ; de moindres tensions locales en recrutements ; des formations en ligne et une appétence pour les formations en ligne
•Soutien du plan de relance pour toutes filières : APLD, aides à l’embauche de jeunes et d’alternants, subventions aux actions de formation pendant l’activité partielle
Adaptation :
Pour toutes filières, elle concerne le management (gestion de l’autonomie et du suivi des équipes avec le distanciel, gestion de l’imprévu). Avec le télétravail, un socle de compétences numériques et informatiques devient indispensable.
La force de la filière est sa maîtrise de l’ensemble de la chaîne de valeur (position quasi unique au niveau mondial)
Les faiblesses de la filière sont dues à :
La force de la filière réside dans la présence d’acteurs de rang mondial et du maintien de capacités de production sur le territoire
Les faiblesses de la filière sont dues à :
Les forces de la filière sont :
La faiblesse de la filière est due à une forte dépendance aux approvisionnements étrangers en électronique suite à la déstructuration historique de la filière
Les forces de la filière sont :
Les faiblesses de la filière sont :
La force de la filière est un positionnement sur des marchés spécifiques et de pointe
Les faiblesses de la filière sont :
Les forces de la filière sont :
Les faiblesses de la filière sont :
Les forces de la filière sont :
Les faiblesses de la filière sont :
Sept activités ressortent comme critiques à l’échelle de la Branche Métallurgie. Il s’agit des activités indispensables à préserver ou développer pour répondre aux besoins finaux du pays et maintenir un bon niveau d’activité et d’emploi sur le territoire, aujourd’hui et demain :
Les activités électroniques qui irriguent de nombreux secteurs industriels sont au cœur des 4 défis de la branche Métallurgie.
Les activités concernées sont :
*activité également évoquée dans l'activité critique « L’innovation pour répondre aux défis de la transition écologique »
Les activités suivantes sont concernées :
Industrialisation et fabrication électronique
Les activités suivantes sont concernées
Conception physique en électronique
Ingénierie électronique (produits, logiciels)
Conception de systèmes électronique embarqués
Les activités suivantes sont concernées :
Electronique de puissance (conception, tests, contrôles)
Les activités suivantes sont concernées :
Electrotechnique
La force et l'horizon d'impact de cette activité
Les leviers de cette activité sont :
Les principaux leviers d’accompagnement de cette activité critique sont :
La transition écologique s’accélère, incitant ou obligeant les industriels à revoir, parfois profondément, leur offre de service et leurs processus industriels. L’ensemble de la chaîne de valeur est concerné, en amont et en aval.
Les activités concernées sont :
* Activité également évoquée dans « Activités électroniques»
L'activité suivante est concernée :
Culture environnementale socle
Les activités et métiers suivants sont concernés :
Conception, production et tests de composants et systèmes pour motorisations hydrogène
Recherche d’optimisation énergétique
Conception et gestion du cycle de vie des produits et composants
Les activités suivantes sont concernées :
Savoir-faire électronumériques
Les activités suivantes sont concernées :
Industrialisation de l’usage d’intrants issus du recyclage
Les activités ou métiers suivants sont concernés :
Electromécanique (conception, installation et maintenance de systèmes mécaniques et électriques)
Les activités ou métiers suivants sont concernés :
Conception et production de composants et systèmes pour nouvelles motorisations et énergies
Recherche et production de nouveaux matériaux (métalliques et composites)
La force et l'horizon d'impact de cette activité critique sont :
Les leviers de cette activité critique sont :
Les principaux leviers d’accompagnement de cette activité critique sont :
Face à la numérisation croissante des méthodes (conception, production, maintenance, vente…) et au développement de la connectivité des produits, les risques liés aux cyberattaques sont très élevés.
Les activités concernées sont :
Les activités et métier suivants sont concernés :
Gestion de la cybersécurité
La force et l'horizon d'impact de cette activité critique sont :
Les leviers de cette activité critique sont :
Les principaux leviers d’accompagnement de cette activité critique sont :
La transition numérique conduit les industriels à améliorer l’outil de production et les process pour gagner toujours plus en compétitivité, individuelle ou collective. L’exploitation des données numériques à très haut niveau conditionne en bonne part les offres innovantes et l’industrie de demain.
Les activités concernées sont :
Les activités suivantes sont concernées :
Gestion et exploitation des données numériques industrielles pour optimisation des process et méthodes
Les activités suivantes sont concernées :
Gestion et exploitation des données numériques des produits et services
Les activités et métier suivants sont concernés :
Maquette numérique
Les activités suivants sont concernées :
Automatisation, robotisation des procédés
Les activités suivantes sont concernées :
Maintenance prédictive
La force et l'horizon d'impact de cette activité critique sont :
Les leviers de cette activité critique sont :
Les principaux leviers d’accompagnement de cette activité critique sont :
Les innovations technologiques et la compétition accrue au niveau mondial génèrent un besoin régulier d’innovation, de changement et d’amélioration continue de la performance. La recherche d’excellence opérationnelle est critique pour le maintien de la compétitivité de l’industrie.
Les activités concernées sont :
L'activité suivante est concernée :
Culture projet :
Les activités et métier suivants sont concernés :
Conception et vente de solutions globales, complexes
Les activités suivantes sont concernées :
Excellence opérationnelle
Ingénierie industrielle (transposition de l’ innovation en production)
Les activités suivantes sont concernées :
Conduite du changement, gestion de crise
La force et l'horizon d'impact de cette activité critique sont :
lI s'agit d'une criticité actuelle et qui pourrait s’infléchir à l’avenir en cas de succès dans le changement de culture d’entreprise
Les leviers de cette activité critique sont :
Les principaux leviers d’accompagnement de cette activité critique sont :
Sur des marchés mondialisés et où la concurrence internationale s’intensifie, il devient clé pour les entreprises de maintenir leur capacité à vendre, acheter et piloter leur supply chain.
Les activités concernées sont :
Les activités et métier suivants sont concernés :
Gestion de la Supply Chain
Les activités et métiers suivants sont concernés :
Vente technico / commerciale
Achats et critères d’achat
Les activités et métiers suivants sont concernés :
Maîtrise des langues et cultures étrangères
La force et l'horizon d'impact de cette activité critique sont :
Il s'agit d'une criticité actuelle et qui pourrait s’infléchir à l’avenir en cas de succès dans le changement de culture métier
Les leviers de cette activité critique sont :
Les principaux leviers d’accompagnement de cette activité critique sont :
La notion d’activité critique est complexe et délicate et la criticité toujours relative à un point de vue et à des dimensions. Sans prétendre unifier le débat économique, voire politique en ce domaine, un fil rouge a été retenu : identifier les activités des filières françaises de la branche Métallurgie qui sont indispensables à préserver ou à développer pour répondre aux besoins finaux du pays et maintenir un bon niveau d’activité et d’emploi sur le territoire aujourd’hui et demain.
Définie ainsi, la criticité relève de deux principales problématiques :
1er axe de criticité : les enjeux de souveraineté et de sécurité
L’ampleur de la crise de la COVID-19 a mis le projecteur sur les dépendances à l’égard d’acteurs ou de territoires étrangers et l’exigence de préserver notre indépendance dans certains domaines dits stratégiques (la Défense, l’aéronautique et le spatial, les composants électroniques pour ce qui concerne la Métallurgie). Les autres risques majeurs relatifs à la sécurité doivent aussi être contenus à l’échelle de la branche. Si les risques industriels font l’objet d’une vigilance ancienne, continue et maîtrisée, les enjeux de cybersécurité sont et seront majeurs.
2e axe de criticité : la capacité à capter les marchés actuels et futurs
Une activité peut être dite critique dès lors qu’elle est indispensable pour se maintenir sur le marché ou pour y être présent demain ou qu’elle procure un avantage compétitif majeur sur le marché européen ou à l’international.
Les facteurs d’accentuation de la criticité
La criticité est toujours multifactorielle et se joue au croisement des dimensions suivantes :
·(Non)-maîtrise de technologies clés ou des savoir-faire fondamentaux indispensables ;
·Contrainte de rythme de transition ou d’évolution (ex. calendrier des règlementations) et/ou leur portée rupturiste qui obligent à des choix stratégiques forts conditionnant des décisions d’investissement structurantes, qui exigent une capacité d’adaptation des filières dans les territoires et un accès au financement alors même que l’incertitude et le manque de visibilité peuvent être forts ;
·Difficulté à disposer des ressources humaines suffisantes en nombre et qualités en lien notamment avec l’écosystème de formation ;
·Dépendance à certains maillons clés de la chaîne de valeur ou à des maillons fragiles sur le territoire ; la force des interdépendances sectorielles peut également accentuer la criticité d’une activité à l’échelle de la branche.
La maîtrise des savoir-faire traditionnels, dans l'ensemble des secteurs de la branche de la Métallurgie, reste indispensable pour maintenir la qualité de la production, notamment dans un contexte industriel évoluant vers davantage de postes numérisés et de procédés numériques.
Les activités concernées sont :
Les activités suivantes sont concernées
Usinage / fabrication additive :
Les activités suivantes sont concernées :
Contrôle qualité :
Les activités, compétences, métiers suivants sont concernés :
Chaudronnerie, tuyauterie, soudure :
Montage, câblage :
Usinage, fabrication additive :
Les activités, compétences, métiers suivants sont concernés :
Maintenance industrielle, maintenance d'équipements :
La force et l'horizon d'impact de cette activité
Il s'agit d'une criticité :
Les leviers de cette activité sont :
Les principaux leviers d’accompagnement de cette activité critique sont :
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